L’aménagement du territoire depuis des siècles a contribué au développement de nos sociétés actuelles avec des progrès non négligeables sur les conditions de vie des populations et sur la technologie. D’un monde étroitement lié à la nature et la terre au début de l’humanité nous sommes passés, dans un mouvement exponentiel, à un monde du 21ème siècle détourné de notre planète.

Il est plus que temps, face au changement climatique, de renoncer à cette recherche de maîtrise systématique de la nature. Osons proposer d’autres approches et méthodes de conception et de développement permettant un meilleur équilibre des relations entre l’être humain et les écosystèmes qui l’accueillent. Osons examiner et interroger nos outils existants pour repenser leur mise en œuvre sans nécessairement réinventer de nouveaux outils de planification et programmation territoriale.

L’objectif de la résidence est de poser, voir repenser une démarche d’élaboration du PLU en la centrant sur la terre et le vivant. L’outil PLU existe depuis longtemps avec ses guides et ses retours d’expérience. Il ne paraît donc pas prévu ni opportun de réfléchir à la création d’un nouvel outil de planification urbaine et de perdre du temps dans des querelles technocratiques et juridiques.

La résidence à l’ambition de définir cette nouvelle approche du PLU du vivant et dessiner les contours de son opérationnalité.

Coordonnée par Jacques de La Rocque, président de NaïaGaïa et dirigeant associé de Cereg