PROGRAMME 2023

Convaincus de l’urgence de penser collectivement une organisation politique pluriverselle et de construire une écologie politique efficace, nourrie de la diversité des poétiques d’existence, des initiatives locales, des points de vue des marges et d’une mise en commun des savoirs et des pratiques situé.e.s, Agir pour le vivant entend contribuer, au travers de ces éditions française, camerounaises et colombiennes, à cette conversation monde.

4e ÉDITION DU 21 AU 27 AOÛT 2023

La quatrième édition d’Agir pour le vivant se déroulera à Arles du 21 au 27 août 2023. 

Ce prochain rendez-vous se construit autour d’une constellation de thématiques – Sentir-penser avec la Terre, vers un devenir pluriversel, Faire corps, L’écologie sociale, La géopolitique de la Terre et La circulation des savoirs et atterrit dans de plus en plus de lieux à Arles pour multiplier les occasions de conversations libres et citoyennes.

Nous tâcherons, lors de ces retrouvailles, d’amplifier les différents aspects auxquels nous tenons : cultiver une conversation monde entre des territoires qui peuvent s’inspirer et se soutenir ; un programme riche de débats interdisciplinaires pour soulever les enjeux socio-environnementaux dans toutes leur complexité ; la multiplication de formats participatifs, sensibles et joyeux pour ouvrir des espaces de discussions démocratiques et enthousiastes ; enfin, accorder une place centrale aux collectifs des jeunes générations pour tenter, du mieux que nous pouvons, d’accompagner leur combat.

À très bientôt sous le soleil arlésien !

Télécharger le programme complet 2023

2e ÉDITION DU 27 AVRIL AU 11 MAI 2023

Cette édition colombienne est née, l’année dernière, d’une rencontre avec Catalina Mesa, réalisatrice et activiste colombienne et le premier fond d’indemnisation colombien, Comfama, une mutuelle pionnière dans l’action pour le vivant. 

La première édition d’Actuar por lo vivo a été l’occasion de lancer cette plateforme d’échanges multiculturels. Ces premiers pas nous ont permis d’initier une réflexion commune sur des sujets qui nous traversent au quotidien  : ce que pourrait être une économie du bien être, la régénération des territoires, les droits de la nature, notre relation au vivant, l’humanisme ; en mêlant nos compétences et expériences sur le terrain. Plus que jamais, nous avons à cœur de renforcer cette conversation monde afin de mieux comprendre la complexité de nos sociétés et tenter d’agir collectivement de manière constructive. 

La seconde édition se déroulera du 27 avril au 11 mai 2023, avec pour ambition de prolonger la forme plurielle des rencontres précédentes, à travers un programme de débats, de soirées et de résidences de travail qui continuent de tisser des liens entre les territoires. L’intention est de réunir des penseur.euse.s, des scientifiques, des artistes, des acteurices sociales.aux, des entrepreneur.euse.s… et de combiner les perspectives africaines, européennes et sud-américaines afin d’approfondir la réflexion sur ces thèmes.

Ce second rendez-vous sera itinérant, de Tamesis, du 27 au 29 avril – des ateliers de travail L’économie symbiotique et le biomimétisme pour régénérer les territoires, avec le mouvement de régénération Vision Suoeste et Tarik Chekchak – à Medellin, du 2 au 6 mai – un programme de résidences, balades, performances, rencontres et débats au Musée d’art moderne, autour de plusieurs thématiques : l’économie régénerative, les nouveaux modèles démocratiques et la pleine santé – à la Sierra Nevada, du 9 au 11 mai – prolonger les réflexions autour d’un projet de bibliothèque sonore et visuelle des savoirs et pratiques écologiques dans les territoires avec le poète Hugo Jamioy.

1e ÉDITION DU 25 AU 29 JANVIER 2023

La rencontre avec Marème et Alain Malong et la Fondation Mam a donné l’occasion à Agir pour le vivant d’atterrir pour la première fois au Cameroun, dans le territoire de Souza. Un accueil riche et précieux qui a permis d’élargir les réflexions tissées à Arles par de nouveaux prismes et rappeler toute l’importance d’étudier de près les cadres et conditions de construction de nos discours sur le monde. En effet, parler d’écologie politique aujourd’hui et se passer du point de vue des suds, desquelles dépendent le système en place et qui souffrent déjà des conséquences du réchauffement climatique, est intolérable.

Cette invitation au Cameroun est un rappel que le sauvetage du vivant se fera avec tous les peuples du monde ou ne se fera pas. 

La Fabrique de Souza aura été pendant ces quelques jours un observatoire ouvert sur les mondes, laissant entrevoir les reconfigurations politiques et philosophiques en cours et les bouillonnements résistants d’ici et d’ailleurs.

Les conversations, les chants, les danses, les balades, films, images, oeuvres… auront été autant d’invitations à méditer sur ce que signifie savoir – le savoir non comme un outil de pouvoir sur mais comme un moyen de rencontre de – , à explorer de nouveaux champs épistémologiques, à montrer toute la contingence et l’absurdité d’un modèle unique de développement et l’importance de la dignité dans les relations que nous tissons entre nous, la capacité de la culture à rejaillir des ruines et l’importance de se réapproprier une histoire dérobée, à observer avec humilité les limites de nos corps mortels, la beauté des traces que nous laissons et l’importance de ne pas en laisser, à s’interroger sur les mondes que l’on veut créer et accompagner le démantèlement des mondes que l’on veut voir disparaître.

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